Cache-cache splach-splach
Scrogn | 10 avril 2007Jour de Pâques… Ch’uis pô bien… Le Crapulet, dans sa générosité légendaire, m’a fait partager son maudit virus… Eux (le Crapulet pis son virus) pètent la forme, merci…
Mon Guinness a un semblant de pitié :
« Chérie, tu es blafarde… »
« Gné ? » lui réponds-je
» Enfin, je veux dire : tu es plus blafarde que d’habitude »
» Ah, ok ! Ça me rassure… »
« Ça te dirait que je te fasse couler un bon bain ? Je m’occupe des affreux, cet après-midi. »
Pouf, pouf…
Second plan : Scrogn se frippe comme une malade dans son bain plein de bubulles. Elle regarde, avec une joie sadique, ses peaux mortes s’accrocher désespérément à la mousse. Crevez, peaux mortes ! (non mais, qu’est-ce qu’on rigole, seule, dans une baignoire…)
Soudain, des voix bien connues se font entendre derrière la porte de mon sanctuaire savonneux.
« Hey, l’Affreux Jojo, on fait-tu une partie de cache-cache ? »
« Mets-en, le Crapulet ! C’est toi qui compte ! »
Notre aîné égrène donc des chiffres monotones au possible, avant d’annoncer :
» Vingt-neuf…Trente ! Prêt, pas prêt, j’y vais ! »
Ben, vas-y mon gars ! Je ne t’aiderai pas, ce coup-ci, à trouver ton frère. Ch’uis pas capable…
Je l’entends qui ouvre des placards (!), des portes et qui les claquent violemment (!!!). Et ce qui devait arriver, arrive. La poignée de MA salle de bain bouge. Je rugis un sublimissime » NNNNNNNNOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNN » tout en ramenant mes nappes de mousses sur… disons, à des endroits stratégiques.
Un petit silence recueille religieusement mon cri de bête blessée…
Puis, par le trou de serrure (pleins d’angles morts, j’ai vérifié depuis), une douce voix s’élève :
» M’man, j’t’ai trouvée ! C’est toi qui compte ! »
Bonche, la prochaine fois, je vise le congélateur du sous-sol…
Â
Â
Sont trop trognons !
Excellents!
Scrogn j’tai trouvé, tu comptes!
Lol