Semaine de relâche scolaire : Guide de survie (II)
Scrogn | 10 mars 2010Voilà . Une autre semaine de relâche. La question, cruelle et lancinante, reste la même : que faire des affreux pendant que vous vous employez consciencieusement à écraser la gueule du gros méchant de votre jeu-vidéo à repriser religieusement les pantalons des mâles de votre maisonnée (à tel point que vous vous demandez s’il ne serait pas judicieux d’inscrire ce vêtement hebdomadairement sur votre liste de course).
L’année dernière déjà ,  je vous avais fait la bonté de vous donner le truc des Lego. Aujourd’hui, je persiste et signe avec mon sadisme naturel.
Voici une autre astuce qui ne devra pas vous venir à l’esprit le dernier jour des vacances. Voui, je le reconnais, j’ai commis une erreur de débutante. La paix, ça se négocie avant la guerre, histoire de ménager les victimes.
Ainsi, installez-vous confortablement derrière votre console de jeu votre machine à coudre et attendez la crise qui suit :
– Môôôôôman,  j’m’ennuie !
– Allez jouer dehors. Fait beau.
– Ouais, ben fait tellement beau qu’il ne reste presque plus de neige dans le jardin. Il y a même des endroits où l’on voit le gazon tout jaune.
Arrgghh. Ben ouiche. Selon des sources on-ne-peut-plus fiable, notre hiver québécois a pris ses vacances en France. Gasp. Levez-vous en tentant d’oublier le score formidable la couture parfaite que vous auriez pu obtenir sans cette interruption grossière, et jetez un regard navré à votre terrain. Sentez doucement l’idée diabolique qui vous vient. Du genre imparable.
– Effectivement,  mes affreux, ce paysage me désole. Et qui parmi vous aime voir ce décor, ô combien navrant ! d’un banc de neige qui met des mois à fondre ? Alors que la portion voisine sourit au soleil, prête à verdir ? Huuuummmmmm ?
– Nous n’aimons pas ça. Beurk.
Savourez le choix judicieux de l’onomatopée des affreux. C’est une signature orale de leur arrêt de mort jérémiades. Puis, avec une voix veloutée et un regard bienveillant, demandez-leurs la chose suivante :
– Bien ! Dans ce cas, vous allez aider le gentil jardin à retrouver ses belles couleurs ! Vous allez me faire le plaisir de prendre vos pelles et d’ôter la neige qui traîne en tas pour la mettre dans les zones où elle a fondu.
Retenez-vous de leurs dire « à demain soir », ça fait mauvais genre.
OOOOh la perfide… J’adore
Et ça marche ?
Je confirme l’hier canadien est presque chez nous, gel le matin un 10 mars à Bordeaux y a bien longtemps qu’on n’avait pas vu ça 😉
Je confirme, ça marche – mais pas dans la durée 🙂
Cécile-Une quadra : Perfide, certes. Mais diablement efficace !
Ah ! Bordeaux ! Nous y avons vécu quelques années. 😀
Rouge : Je sortirai un jour la formule « all-dressed », version quatre saisons.